Une Initiative Innovante pour Promouvoir les NUS et l’Agroécologie à Loumbila, Burkina Faso
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From
CGIAR Initiative on Nature-Positive Solutions
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Published on
14.01.25
- Impact Area

Dans la région de Loumbila, au Burkina Faso, l’Union des producteurs Nanglobzanga s’engage dans un projet ambitieux visant à valoriser les espèces négligées et sous-utilisées (NUS) tout en favorisant une transition agroécologique. Financé par l’Alliance Bioversity International et CIAT et mis en œuvre par l’ONG MANITESE, ce projet cible des cultures telles que l’amarante, le moringa et la patate douce, améliorant les pratiques agricoles et transformant ces cultures en produits attractifs pour le marché local.
Vision et Objectifs de l’Agroécologie et NUS
Le projet vise à intégrer les NUS dans les habitudes alimentaires locales tout en promouvant des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement. À Loumbila, cela passe par une approche combinée de formation, de sensibilisation et de renforcement des infrastructures.
Pour Justine Bembamba, l’agroécologie garantit un avenir meilleur :« En intégrant les principes de l’agroécologie, nous préservons nos terres, réduisons les coûts de production et offrons des aliments sains à nos familles.»
L’agroécologie est un pilier central de ce projet
Mariam Kaboré, membre de l’Union, témoigne: «Avec l’agroécologie, nous préservons les sols en utilisant du compost et des insecticides naturels, notamment à base de neem. Ces méthodes protègent mes cultures tout en améliorant leur fertilité.»
Justine Bembamba, une autre productrice, ajoute: «Cette pratique agricole nous permet de produire des aliments sains tout en préservant l’eau et la biodiversité. Elle est essentielle pour assurer un avenir durable à nos terres.»
À ce jour, le projet a permis de réhabiliter un laboratoire de transformation, désormais équipé pour produire une nouvelle gamme de produits à base de NUS. Une formation dédiée aux NUS a réuni 32 femmes, leur permettant d’approfondir leurs connaissances sur les techniques de transformation, les normes d’hygiène et les opportunités commerciales. L’approche participative adoptée a renforcé la motivation des bénéficiaires et la cohésion sociale au sein des groupes de transformation des éléments essentiels pour garantir un succès durable.
Des Femmes au Cœur de la Transformation
Grâce à ce projet, 32 femmes de l’Union Nanglobzanga ont appris les techniques de transformation des NUS, notamment pour produire des confitures à base de bissap et de moringa, des purées de patate douce et des feuilles séchées d’amarante. Ces formations leur ont permis d’acquérir des compétences pratiques et de créer des produits conformes aux normes du marché local.
Pour Mariam Kaboré, ces activités renforcent l’autonomie des femmes: «En combinant agroécologie et transformation, nous réduisons notre impact environnemental tout en valorisant des cultures locales souvent ignorées. Ces efforts créent des produits sains, respectueux de l’environnement et économiquement viables.»
Justine Bembamba souligne également l’importance de la collaboratio: «Travailler ensemble renforce notre solidarité et notre savoir-faire. Ces échanges nous permettent de mieux nous organiser et de produire plus efficacement.»
Le projet a également favorisé des partenariats commerciaux. Par exemple, les femmes ont signé un contrat pour livrer une tonne d’amarante séchée toutes les deux semaines. Cette réussite illustre l’impact direct des formations et des équipements fournis.
Activités réalisées
- Réseau local étendu : L’Union Nanglobzanga regroupe 17 groupements dans 9 villages et compte 238 producteurs, dont 142 femmes.
- Formation en cascade : Les premières 10 transformatrices formées ont partagé leurs connaissances avec 22 autres femmes, portant à 32 le nombre total de participantes directement impliquées dans la transformation.
- Réhabilitation du laboratoire : Une salle de transformation a été rénovée avec des équipements modernes et conformes aux normes d’hygiène. Ce laboratoire est maintenant opérationnel, avec une capacité accrue pour produire et conditionner des produits dérivés des NUS.
Les prochains mois verront l’acquisition de nouveaux équipements, le lancement de campagnes de sensibilisation pour promouvoir les NUS, et l’élargissement de la gamme de produits transformés avec des emballages attractifs. L’objectif est de renforcer l’autonomie économique des femmes et d’établir des circuits courts de commercialisation.
Le coordinateur et acteur clé du projet, déclare: «En combinant innovation et tradition, ce projet offre une opportunité unique de transformer les NUS en un levier de développement durable pour Loumbila et ses environs.»
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